18 décembre 2014

Ma moeuf a perdu ses règles.

C’est en revenant un jour des cours, il y a de cela deux ans, que j’ai aperçu une ravissante demoiselle à la démarche messianique et dont le regard transportait en des lieux édéniques. Je l’interpellai et nous fîmes connaissance. C’est ainsi que j’ai sû qu’elle se nommait Mirabelle. Joli prénom qui rimait à la fois et avec sa beauté physique et avec sa beauté morale. Tout comme moi, sa carrière était encore en chantier. Nous devisions très vite et sommes tombés amoureux. Mais elle disparut du radar en ne laissant ni texto, ni mail. Puis deux ans plus tard, dans ma résidence universitaire, alors que je relisais mes cours aux environs de 22h, j’entendis frapper à la porte. J’ouvris et qui vois-je? Mirabelle, plus resplendiscente et plus rayonnante comme jamais. Je l’invitai à entrer puis lui servis à boire et à manger. Nous discutaillions et de fil en aiguille, les vieux sentiments renaissent. Et sans que personne n’ait vu venir, nous fîmes la bête à deux dos. Elle repartit chez elle le lendemain. Puis, aucun contact de toute la journée. Le même scénario d’il y a deux ans s’en va se répéter.

Elle a perdu ses règles.

Elle disparu à nouveau du radar, en ne laissant ni texto, ni mail. Ça faisait bientôt trois mois qu’on s’était plus vu. Et il suffit qu’elle refasse irruption dans ma résidence, et ce, pour m’accuser. Après l’avoir invité chaleureusement à entrer et lui avoir servi à boire et à manger, elle me balança sans vergogne et, en me regardant droit dans les yeux, qu’elle a perdu ses règles. À ces mots, je me suis senti très indigné, comme traîné dans la fange, le bourbier. Mes idées se perdirent puis revinrent s’entremeler avec ses propos.

Avis de recherche

Alors, après avoir repris mes esprits, je lui ai juste balancé que c’était impossible. Mais qu’elle aille chercher chez elle, dans les effets de ses frères et de ses soeurs. Ou encore, qu’elle aille chercher par où elle est passée. Ça ne peut point être chez moi. Si elle a perdu ses règles, elle les a pas perdues chez moi. Sûrement ailleurs et qu’elle aille les chercher ses règles.

Je suis innocent

Mais je suis innocent, comment peut-elle me calomnier de la sorte? Suis-je vraiment capable de voler des règles et, ses règles? Serait-elle devenue folle? Sur ces mots, je l’invitai à sortir et à oublier mes contacts car je ne suis pas prêt d’oublier cette calomnie honteuse de sa part. Je suis innocent. Je suis sûr et persuadé qu’elle retrouvera ses règles chez elle, surement sous son lit ou son bureau.

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