Atman BOUBA

Les blogueurs du Bénin et l’Unicef-Bénin s’engagent contre le mariage des enfants

Le 16 juin de chaque année est célébrée la journée internationale de l’enfant africain. Dans le cadre de la célébration de l’édition de l’année 2017, le Fonds des Nations Unies pour l’enfance au Bénin (Unicef-Bénin) et l’Association des blogueurs du Bénin (AB-Bénin) ont organisé un tweetchat sur la campagne #ToleranceZerobj pour lutter contre les cas de violence sur les enfants. Parce que chaque enfant a droit à une enfance épanouïe, les internautes ont répondu présents ce lundi 12 juin au tweetchat avec Mme Marie-Consolée Mukagendo, chargée de protection de l’enfant à Unicef-Bénin.

Ce qu’il faut savoir sur la campagne #ToleranceZerobj au mariage des enfants

#ToleranceZerobj est une campagne nationale pour briser le silence sous toutes les formes de violences faites au enfants y compris le mariage forcé des enfants a expliqué Mme Mukagendo.


Durant ce tweetchat, la chargée de protection de l’enfant a édifié les twittos sur les différents types de violences faites sur mineurs, les causes de ces cas de violences, les zones géographiques où les cas de mariage précoce sont préoccupants. Dans sa présentation, Mme Mukangendo a avancé des chiffres très alarmants sur l’état des violences faites aux enfants. Très préoccupés par la thématique, les internautes n’ont pas hésité à faire des propositions à l’institution afin de juguler pour de bon ce phénomène et garantir une enfance épanouie pour chaque enfant.

Ce qu’il faut retenir du tweetchat #TolerenceZerobj au mariage des enfants


La direction générale des médias et l’association des blogueurs du Bénin ont lancé médialogues

Photo de famille avec Mme le ministre Rafiatou Monrou. © Capture

Vendredi 17 mars 2017, l’Infosec de Cotonou a servi de cadre au lancement de l’initiative médialogues. En effet, c’est en présence de la ministre de l’économie numérique Rafiatou Monrou que Expédit Ologou, directeur général des médias et Maurice Thantan président de l’Association des blogueurs du Bénin (AB-Bénin) ont lancé l’initiative médialogues. Cette cérémonie qui a par ailleurs enregistré la présence de Basile Tchibozo du conseil national du patronat de l’audiovisuel (CNPA) et Franck Kpotchémé, président de l’Union des professionnels des médias du Bénin (UPMB) a réuni plus de soixante-dix professionnels des médias classiques et nouveaux médias.

Rafiatou Monrou, ministre de l’économie numérique et de la communication. ©Capture

Médialogues : de quoi s’agit-il ?

Le bien fondé de médialogues est de servir de plateforme collaborative, d’échanges, de partage de connaissances et de bonnes pratiques entre les professionnels des médias aussi bien traditionnels que nouveaux médias dont les blogueurs est revenu aussi bien dans le discours de la ministre que celui de Maurice Thantan. Cette initiative qui tiendra des activités bimestrielles permettra aux deux acteurs d’apprendre les uns des autres pour une meilleure synergie d’action. A la suite de cet atelier inaugural qui avait pour thème médias classiques, nouveaux médias et au blogging au Bénin : quelles interactions ? sont bien prévus d’autres. Il urge tout de même de préciser que cet atelier inaugural qui sert de prélude à d’autres a connu deux communications. La première communication présentée par Maurice Thantan blogueur et web journaliste portait sur les techniques et les pratiques du blogging. Quant à la seconde communication, elle est présentée par Gérard Guédégbé et portait sur les convergences, les divergences, opportunités et risques du journalisme classique et des nouveaux médias.

Imbroglio autour des notions webactivisme et blogging

Maurice Thantan, président AB-Bénin prononçant son discours. © Capture

Depuis la naissance de l’AB-Bénin et compte tenu de la notoriété qu’elle s’est forgée surtout à travers l’initiative #vote229, on assiste à l’émergence d’une nouvelle classe d’acteurs du web autoproclamés webactivistes. Depuis, ces deux notions parce qu’intervenant sur le web portent à confusion. C’était donc le lieu de clarifier les esprits et de dissiper toute équivoque. En effet, des différences existent entre ces deux notions outre le fait que ces webactivistes déclarent à hue et à dia pouvoir pas disposer d’une déontologie parce qu’étant pas journalistes. Bien sûr, cette assertion provoque un tollé dans la salle et au président de l’AB-Bénin de clarifier.

Médialogues, quelles conclusions ?

Cet atelier inaugural a permis à chaque participant d’en ressortir plus aguerri et de se faire une idée claire et précise de la notion du blogging ainsi que du rôle du blogueur. Ce faisant, des formations, partages de connaissances sont prévus entre ces professionnels des médias. Les journalistes traditionnels seront formés sur l’utilisation des médias sociaux dont le réseau de microblogging Twitter.

Par ailleurs, les journalistes ont compris l’utilité et l’opportunité que constituent pour eux les outils du web 2.0.

Pour les mois à venir, c’est sur “l’usage du réseau Twitter par les journalistes, la gestion de la vidéo en ligne” en passant par “les applications mobiles et extensions Google indispensables pour les journalistes“ que se tiendront les ateliers.

Suivez le film reportage sur l’atelier inaugural de médialogues

 

L’atelier inaugural de médialogues en images


Affaire Zexpress-Soneb-Sbee : l’équipe clarifie et dénonce une diffamation

Zexpress est une application mobile développée par la jeune start-up Mauri services installée en janvier 2016 au Bénin. Cette entreprise de course offre divers services notamment les achats, les livraisons et le paiement des factures aussi bien de la Société béninoise d’énergie électrique (Sbee) que de la Société nationale des eaux du Bénin (Soneb). Mais à l’orée de cette nouvelle année 2017, deux communiqués sont publiés par la Sbee et la Soneb suite à des sms envoyés par le réseau de téléphonie mobile Moov-Bénin. Dans leurs communiqués, la Soneb et la Sbee mettent en garde contre l’arnaque en traitant la jeune start-up de ‘’grosse manœuvre d’individus en quête du gain facile’’. Dans cette interview, Maxime Adanzounnon, promoteur de la start-up Mauri services clarifie.

En effet, à l’aube de cette année 2017, deux communiqués sont rendus publics  par la Sbee et la Soneb. Ces dernières traitent l’application mobile Zexpress d’une ‘’grosse manœuvre d’individus en quête du gain facile’’ et mettent en garde contre l’arnaque.

Communiqué de la SBEE

 

Communiqué de la SONEB

Ces propos que l’on retrouve plus précisément dans le communiqué de la Sbee sont rejetés par Maxime Adanzounnon, promoteur de la start-up qui dénonce une diffamation et une manipulation de l’opinion publique.

‘’Ce que nous leur reprochons’’

Pour le promoteur, son entreprise est une entreprise légale, sérieuse avec pour credo la qualité des services et la satisfaction de sa clientèle.

Il reproche aux deux sociétés de n’avoir pas procédé aux dialogues et manifesté clairement leur désengagement vis-à-vis de ces sms. Le promoteur assure n’être pas au courant de l’envoi de ces sms et confie que l’initiative provient du réseau de téléphonie mobile Moov-Bénin, son partenaire. Il refuse d’entrer dans les détails concernant les sms en raison du partenariat qui le lie à Moov-Bénin.

De plus, toutes les tentatives d’entrer en contact avec la Soneb et la Sbee pour obtenir des explications sont demeurées sans suite, a-t-il dit.

Maxime Adanzounnon, promoteur de la start-up Mauri Services

Des  recommandations à la Sbee et à la Soneb

A travers cette entrevue, Maxime Adanzounnon ne s’est pas seulement contenté de clarifier l’affaire. Il est allé plus loin en formulant des recommandations à la Sbee et à la Soneb. Au lieu de gaspiller l’argent du contribuable dans de telles absurdités dit-il, ces deux sociétés auraient du songer à ériger un guichet uniquement pour les coursiers de Mauri Services étant donné que nous leur rendons également service en leur facilitant la tâche.

Plateforme de l’application Zexpress

Cependant, cette situation n’émeut point l’ardeur de l’équipe à poursuivre avec dynamisme dans la satisfaction de sa clientèle.

Dans deux ans, la start-up Mauri service qui est à la phase pilote ambitionne passer à huit mille coursiers avec une couverture sous régionale.

C’est quand même bien dommage que de grosses sociétés d’Etat veuillent nuire à une si belle initiative. Fort heureusement, on note dans la journée de ce lundi 16 janvier 2017 où se tenait ledit entretien, le retour de l’application Zexpress dans le Play store.

L’équipe Mauri Services


La représentativité féminine dans les gouvernements du Bénin de 1960 à nos jours

Depuis l’accession du Bénin à la souveraineté internationale sous la dénomination de République du Dahomey le 1er août 1960, les fonctions ministérielles n’ont été assumées uniquement que par les hommes. Les femmes ont été purement et simplement écartées des fonctions gouvernementales et ce pendant près de vingt-huit ans de gouvernance. Mais avec l’avènement du Renouveau démocratique, la représentativité féminine va connaître une évolution fulgurante dans les gouvernements surtout sous la présidence de Boni Yayi. Par ailleurs, l’histoire témoigne du contexte délicat dans lequel se trouvait la République au lendemain de son indépendance.

 

1960-1988 : cette époque où la femme n’existait pas

Au lendemain de son indépendance, le Bénin plonge dans une instabilité politique fait de putsch. On dénombre en l’espace d’une décennie une douzaine de coup d’Etat dont cinq réussis avec une dizaine de présidents de la République soit six militaires et cinq civils. En effet, c’est dans ce contexte marqué par une instabilité politique que les hommes ont assumé la plénitude des portefeuilles ministériels au détriment des femmes. Malgré les trente-neuf gouvernements (au moins à compter du 29 décembre 1960 au 29 juillet 1988) que le pays a connus, les femmes ont manqué le rendez-vous. Toutefois, il a fallu attendre la période Révolutionnaire avec l’avènement au pouvoir du général Mathieu Kérékou pour voir briser ce tabou.

Karimou Rafiatou, première femme ministre du Bénin

Source: https://fr.africatime.com/
Source: https://fr.africatime.com/

Si le premier contexte fait de coups d’Etat n’était pas propice à l’entrée des femmes dans les différents gouvernements, c’est la période révolutionnaire où la censure et la dictature dictaient leurs lois qui va servir de période charnière à l’entrée des femmes au gouvernement. En effet, venu au pouvoir à la faveur d’un coup d’Etat le 26 octobre 1972, le général Mathieu Kérékou a instauré un régime dictatorial marqué de brimades et de confiscations des droits et libertés fondamentales.

C’est dans ce contexte peu favorable à un tel changement que pour la première fois dans l’histoire du Bénin, une femme accédait à une fonction ministérielle. Rafiatou Karimou faisait son entrée dans le Conseil exécutif national en tant que ministre de la santé publique. Il faut tout de même souligner que cette femme avait longtemps milité pour affirmer les droits des femmes et défendre ceux des hommes au Bénin. Depuis lors, les femmes vont connaître une fulgurante implication dans les différents gouvernements surtout avec l’avènement du président Yayi Boni.

Yayi Boni, record de la représentativité féminine

En effet, avec l’avènement du Renouveau démocratique, le Bénin passe du régime monolithique à une démocratie pluraliste. Dans cette nouvelle ère, la représentativité féminine dans les gouvernements va connaître une évolution significative. Cette évolution qui trouve son fondement dans l’article 26 de la Constitution du 11 décembre 1990 est favorisée par le président Boni Yayi. En dix ans de gestion du pouvoir, Yayi Boni a eu cent-cinquante ministres dont trente-cinq femmes soit une représentation féminine de 23,33%. Il fait mieux que son prédécesseur Mathieu Kérékou qui, quant à lui a eu en dix ans de gestion du pouvoir soixante-sept ministres avec onze femmes soit une représentation féminine de 16,42%.

Le premier président de la République du Bénin, Nicéphore Soglo lui, a connu quarante-trois ministres durant son quinquennat dont six femmes et trente-sept hommes pour une représentation féminine de 13,95%. Par conséquent, Yayi Boni demeure le seul chef d’Etat à avoir sollicité autant de ministres et à la fois autant de femmes dans sa gouvernance même si la première victime de son gouvernement était une femme. Cette dernière sera tout de même remplacée par une autre femme, Evelyne Sossouhounto.

Par ailleurs, les regards sont désormais posés sur la gouvernance du Président Patrice Talon qui lui, n’a impliqué que trois femmes dans son premier gouvernement, encore en vigueur à ce jour et qui compte vingt et un ministres avec 14,28%  de représentation féminine.

Une chose est certaine, les femmes sont de plus en plus représentées dans les différents gouvernements de la République du Bénin même si leur participation à ce jour n’est que de 12,64% pour cinquante-trois représentations en cinquante-six années d’indépendance.


Gabon 2016 : Suite à la crise, les fellows Yali-crl-Dakar donnent de la voix

Depuis quelques jours, l’actualité africaine est faite de la crise post électorale que traverse le Gabon. La victoire fort contestée de Ali Bongo a provoqué le mécontentement au sein du peuple gabonais et soulevé des émeutes. Au quartier général de Jean Ping, des tirs ont éclaté et le chaos s’est installé dans la capitale Libreville.

Face à cette situation morose que traverse le Gabon, les alumnis Yali du centre régional de leadership de Dakar conjuguent leurs plumes pour apporter leur soutien au peuple gabonais.

Les élections sont finies, le peuple gabonais a joué sa partition dans la paix. Maintenant, à vous dirigeants de jouer la vôtre pour le maintien de cette paix. Que l’objectivité prime sur la volonté personnelle. Le peuple que vous aspirez à gouverner a soif de paix. Donc agissez en tenant compte de l’intérêt commun. La paix est l’intérêt capital d’un peuple. La jeunesse africaine réclame la paix au Gabon.

Alladatin Mireize Emenique, Bénin.

Qu’en est-il de ce peuple moribond qui enterre ses fils ?

Qu’en est-il de nous Africains qui voyons nos frères gabonais se faire torturer ?

Les ambitions de deux personnes doivent-elles être plus importantes que le sort de tout un peuple, certainement non. Je suis Sénégalais je suis Yali je suis Africain je suis Gabonais. Libérez nous, nous peuple gabonais, de votre soif de pouvoir. Nous disons non à un Gabon divisé, nous disons non à un Gabon en sang et oui à la démocratie, oui à la solidarité, à la fraternité, à la loyauté. Nous sommes un peuple uni nous chanterons ensemble, nous danserons ensemble, nous pleurerons ensemble, et nous nous battrons ensemble car un jour si nous devons mourir, nous mourons ensemble.

PAIX AU GABON !! PAIX AU GABON !!

Elimane Malick Ndiaye, Sénégal

Peuple frère du Gabon, notre cœur est attristé de te voir succomber dans cette violence destructrice. Nous comprenons ta révolte, mais aucune raison ne saurait justifier la mort et les agressions de tes enfants ! Nous avons et continuons de subir les conséquences de la crise post-électorale. Et nous pouvons le dire, il n’y a rien de positif à cela ! Vous pouvez encore éviter le pire. Ne vous laissez pas emporter dans la violence. Nous vous appelons au choix du dialogue et de la conciliation pacifique.

Ini Honorine, Côte d’Ivoire

Oh peuple Gabonais !!! Que t’est-il arrivé ?

Je suis triste, oui triste parce que quelque part en Afrique encore, un pays sombre. Oh peuple gabonais, mes pensées s’envolent vers toi depuis le Bénin. Oui, je suis Béninois mais je suis aussi Africain et j’ai mal au fond de moi devant tous ces clichés obscurs teintés de massacre qui défilent sous mes yeux humides. Oh peuple gabonais, en cette période de tensions que tu traverses, l’unité nationale doit être ton maître mot. Non pour un Gabon divisé mais oui pour un Gabon uni. Tu pleureras tes fils tombés sous les balles mais tu ne le feras pas seuls, Gabon, nous te soutenons et tu n’es pas seul. Parce que je suis Africain, je veux la paix, rien que la paix pour le Gabon. Oh peuple Gabonais, que la paix soit ce qui guide tes actions car un Gabon libre est d’abord un Gabon paisible.

Atman Bouba, Bénin

Moi, le peuple gabonais qui s’est toujours battu pour la démocratie et la cohésion sociale, je refuse toute instabilité qui remet en cause les acquis démocratiques. Donc chers messieurs Ali Bongo et Jean Ping, revoyez vos copies et reconsidérez le peuple gabonais. Non à la guerre civile et oui à la paix. Je suis Africain du Gabon.

Samba Sylla, Sénégal

Nous ne devons plus jamais accepter que des politiques nous jettent en pâture pour leurs propres intérêts.

Oh peuple gabonais ne vous laissez pas entraîner dans la violence.

Unissez-vous et cultivez la paix !

Linguere Adama Seck, Sénégal

Le Gabon est un et indivisible. Papa Ali Bongo, papa Jean Ping, n’oubliez pas le plus grand héritage que papa Léon Mba et Omar Bongo ont laissé au Gabon : la Paix et rien que la Paix.

Moustapha Diallo, Niger

L’être humain! Nous devons le considérer, le privilégier et le mettre au devant de toute autre considération puisque c’est la meilleure création divine. Donc les frères et sœurs gabonais, pouvez-vous éviter de tomber si bas, dans ce piège dans lequel les hommes politiques vous entraînent ? Regardez tout autour de vous, ce n’est que désolation et tragédie, hier c’était chez vos voisins mais aujourd’hui vous l’importez chez vous. Ne faites pas de votre pays un champ de guerre, parce qu’après une guerre, il n’y a ni vainqueur, ni vaincu, seulement des pertes en vie humaine, la désolation et la destruction.

Alors, il est encore temps, donnez-vous la main et dépassez cette division imposée et calculée par ces politiciens qui demain, se remettront ensemble pour leurs intérêts égoïstes vous envoyer à la morgue. Prayers for Gabon.

Boukar Mamadou, Tchad

Un mort de plus, un mort de trop. La concertation et le dialogue dans la résolution des crises doivent prendre le dessus sur la violence et le règlement de compte. Je vote pour la paix au Gabon. Une pensée positive pour nos chers frères du Gabon.

Ibrahim Diallo, Guinée

Nous voulons la démocratie. Et nous réclamons la liberté. Mais le combat pour la démocratie en Afrique, doit être le résultat de la lutte des démocrates africains. Et non, l’intrusion d’agents blancs…

Je suis pour la paix au Gabon.

Souleymane Diallo, Sénégal

En ces moments éprouvants que traversent le peuple frère du Gabon, je voudrais exhorter toutes les parties à un dialogue inclusif et positivement fécond pour que règne la paix, seul gage d’une démocratie durable. La paix véritable, nul ne peut l’acheter, mais chacun peut y contribuer en évitant de tenir des discours attentatoires à la tolérance et à la liberté. Le souvenir des conflits armés qu’ont connu certains pays africains ces dernières années doit continuer de nous hanter. Comme le disait Martin Luther King : « il faut apprendre à vivre ensemble comme des frères, sinon nous allons périr ensemble comme des imbéciles. » Le peuple gabonais ne doit pas se laisser transformer en bouclier humain. Il doit se tenir debout comme un seul homme pour dire OUI à la paix et aborder prudemment ce virage délicat de son histoire.

Jean-Marie Dognon, Bénin

L’équation ne dépend plus du sort des urnes, mais dans le choc des pros Bongo et pros Ping. Vous qui avez tant cristallisé les attentions des Gabonais avec le retard sur les résultats, soyez assez responsables pour libérer le navire et ramener le pays dans un climat social apaisé.

Chers frères gabonais, prenez votre avenir en main et faites régner la paix.

Modou Fall, Sénégal

Les voies de l’Éternel sont insondables, les voix du peuple sont souveraines en société. Le peuple a parlé. Il pleure sa souffrance sa misère ses difficultés à l’accès aux soins. Il pleure la justice, Il réclame la paix la tranquillité, l’épanouissement, la sécurité. Peuple Du Gabon, ton appel a été entendu par tes frères et sœurs d’Afrique. Nous te soutenons.

Chers leaders politiques, choisissez la voie du dialogue pour préserver la paix et l’entente, car en réalité le vrai sens de votre combat doit être le salut de peuple et ce peuple en question pleure, écoutez le.

Je suis Ivoirien, je suis Africain et je suis Gabon. Vive la démocratie dans le monde.

Toure Issoumaila, Côte d’Ivoire

Interjection de conscience pour Ali Ben:

Le peuple Gabonais a appelé mon père « papa de la nation » et aujourd’hui la Nation me supplie, genoux quitter le pouvoir avec des rameaux à la main…suis-je le digne fils de mon père??

Gbaguidi Noé Léonard, Sénégal

La souveraineté appartient au peuple, ce peuple qui s’est librement exprimé au suffrage universel. Aux politiques : respectez ce choix et ces vœux de paix exprimés par ce peuple. Aux manifestants : les biens saccagés et les vies humaines perdues n’ébranleront pas ces politiciens. Ils ne méritent pas que vous vous entretuiez, chers frères africains.

Ousmane Ndiaye, Sénégal

Le manque de liberté nous maintient dans le sous-développement. Pas de liberté d’opinion, d’expression, le droit du vote n’est pas resté, la liberté de choisir ses dirigeants est bafouée, les médias sont à la solde du parti au pouvoir. Avec ça on ose dire que nous sommes en démocratie.

Yeo Karim, Côte d’Ivoire

J’ai le cœur meurtri, les larmes coulant sur mon pâle visage de voir un pays plein de ressources sombré pour la défense de l’intérêt de Ping ou de Bongo.

Mon rêve est de voir un Gabon prospère dans l’unicité ou le peuple sera obnubilé par le développement de mon cher pays dans l’amour et la paix.

Papa Diallo, Sénégal

Le Gabon de demain c’est nous, chers dirigeants. Avant d’agir, pensez à ceux qui ont décidé de vous donner leur voix. Nos parents ont besoin de la paix dans leur vie, nos frères et sœurs ont besoin de la quiétude pour apprendre. Et moi, jeunesse du Gabon j’ai besoin de vivre en paix comme tout jeune du monde, travailler pour mon pays et le servir.

Le Gabon de demain c’est nous la jeunesse, alors chers dirigeants, réfléchissez bien avant d’agir.

Fatimata Doucoure, Mauritanie

Le futur du Gabon dépend des décisions que chaque gabonais prend maintenant.

Orou Sannou Ramoudane, Bénin

Je suis fellow Yali-crl-Dakar.

Et j’appelle à la paix en Afrique, à la paix au Gabon.

Nous sommes Africains et nous sommes Gabonais. Nous sommes un seul corps. Si une partie est malade, tout le corps est malade. Nous sommes Africains et réclamons la paix au Gabon.

L’Afrique crie Paix

Nous exigeons la paix

Nous méritons la paix

Tout pour la paix

Rien pour la division du peuple.

L’avenir c’est maintenant

Jeunes Africains Debout

Agissons pour une Afrique Debout.

Car oui, nous le pouvons.

Odry Agbessi, Bénin


Yali-Crl-Dakar, une expérience qu’il fallait vivre

Tout comme bon nombre de jeunes africains, j’ai été sélectionné pour bénéficier du programme de formation Yali de l’Afrique de l’ouest. Ce programme qui est une initiative du président américain Barack Obama vise à former ou à renforcer les compétences des jeunes africains en leadership et s’est tenu du 28 mai au 2 juillet 2016 dans la ville de Dakar. J’étais soufrant lorsque j’ai reçu le mail de sélection. Voulant à tout prix participer à cette expérience, j’ai décidé d’y aller malgré mon état de santé. Mais plus qu’une simple formation, c’était une expérience qu’il fallait vivre.

La retraite à Sali
Au lendemain de notre arrivée, pour dire le dimanche 29 juin, nous avions effectué un long voyage sur Sali, dans l’hôtel Framissima. Cette retraite avait pour but de nous rapprocher, de jeter les bases de la communauté que nous allions créer. Des liens se nouèrent très rapidement et l’on a appris à faire confiance en des personnes jusque-là inconnues. L’intégration a été rapide. C’est donc en communauté que nous revenions à Dakar trois jours après.

Quand le blogging s’installe au Yali CRL de Dakar…
A chaque prise de parole, je ne pouvais m’empêcher de mentionner « «blogueur de la plateforme francophone Mondoblog/Rfi et secrétaire général de l’AB-Bénin. Mes tweets et mes propos passionnels sur le blogging ont intrigué les fellows Yali qui ont voulu tout savoir à propos du blogging. Ce faisant, c’est sur leur proposition (qui ne m’avait laissé guère le choix) que j’ai décidé de lancer des séances d’initiation en blogging. Un partage de connaissances qu’ils ont assidûment suivi et à laquelle des blogs et des comptes Twitter ont été créés. C’était avec plaisir que j’ai partagé mes connaissances en blogging et sur les outils du web 2.0. Grande fut mon émotion lorsque je reçu un grand hommage unanime de la part des fellows lors de la cérémonie de clôture de cette première cohorte. Hommage qui sera également sanctionné par un certificat de la part de la coordination du centre régional Yali pour l’Afrique de l’ouest à Dakar avec un échos à Cotonou. Des moments qui resteront à jamais gravés dans ma mémoire.

L’installation du blogging au #yalicrldakar a permis une plus grande visibilité sur le web. Le h-tag #yalicrldakar initié juste pour un usage personnel s’est fait adopter et grande fut ma surprise de le voir en tête dans les tendances de Twitter et de voir les statistiques s’améliorer chaque jour avec les livetweets dans lequel s’impliqueront tous les fellows. Ensemble, nous avions fait du Yali une réalité sur le web. Comme quoi, quand le blogging s’installe au centre régional Yali de Dakar, c’est tout le monde qui s’y met.


La première cohorte du Yali Dakar a connu une série d’initiatives de la part des fellows. Ainsi, on a eu droit à des séances d’initiation en cartographie par Brice Sohou cartographe béninois, des cours d’Anglais par Jackmen Kouakou de la Côte d’Ivoire, des séances de pitch par Noé Gbaguidi et Babacar Ndaw du Sénégal.

Une formation plutôt ludique
Des séances de cours et de coaching ont permis de mieux nous intégrer, de mieux faire connaissance et de partager les passions et les visions pour une Afrique nouvelle. Ces cours ont permis une plus grande découverte de soi, la gestion des émotions, les différents types de leadership selon les situations et j’en passe. Cette dernière a été plus que capitale car elle sera à la base de notre intégration.

 

Des moments dont on se rappellera toujours

Déjà à Sali, chacun a pu sortir de sa « zone de confort » et tisser des liens avec les autres participants. Une chose est certaine, on se rappellera de ces moments de folie.
C’est avec plaisir que je me rappellerai du grand frère Pierre Avoundjigbe à travers ses mots à mon égard.

Mots de Mr Pierre Avoundjigbe au Yali CRL Dakar
Mots de Mr Pierre Avoundjigbe au Yali CRL Dakar

On se rappellera des séances de mimes avec Mme Doumbia, des blagues du chat noir, des moments de folie lors de nos sorties comme ce fut le cas sur l’île de Gorée.

YALI-expedition-Goree_229

YALI-expedition-Goree_227
On se souviendra du fait marquant de ce #yalicrldakar qui est la naissance d’hommes politiques, des chefs de village, de chef d’Etat major et de généraux putschistes.
On se rappellera également de l’ambiance musicale qui régnait chaque fois dans le bus à chacune de nos sorties. On se rappellera de la salutation royale de Yacine Ndao.
Je me rappellerai que grâce au Yali, je me suis découvert un sacré talent d’artiste chanteur et de danseur de na gooree (une danse du Sénégal). Ah oui, avec d’autres fellows, on a composé une hymne pour le Yali CRL Dakar, hymne qui après avoir pris par le studio a été présentée à la cérémonie de clôture de la première cohorte devant d’illustres invités tel l’ambassadeur des USA à Dakar, la directrice de l’USAID à Dakar, les consuls des pays respectifs à l’exception du Bénin bien sûr.

Je me rappellerai de ces moments de blague avec la communauté béninoise présente. Il y a eu des moments de partage de joie et de gaieté. Surtout au dîner d’intégration où chacun s’est lâché à l’abri des caméras, nul ne saurait l’oublier, on s’était amusé comme de vrais mioches.
Ces tableaux de joie, de plaisir intenses et de gaité ont été peints par une journée de tristesse qui restera également gravée dans les mémoires. Je vois toujours la douleur d’une séparation sur les visages, la tristesse dans les yeux de chacun, montant les marches du bus malgré lui. Des séparations non sans espoirs de retrouvailles mais avec des promesses de se retrouver dans cette vie et de partager à nouveau des moments inoubliables.


On se rappellera tous de cette expérience du Yali CRL Dakar faite de joie, gaieté et surtout de manipulation.
A Sali, on a jeté les bases d’une communauté et à Dakar, on a formé une famille. C’est donc à juste titre que les séparations ont été douloureuses et colorées de tristesses.
Il y a eu des ratés certes, mais chaque fellow est reparti dans son pays respectif avec de meilleurs souvenirs et la fierté d’avoir pris part à cette première cohorte du #yalicrldakar.
En somme, la première cohorte du Yali Dakar est une expérience qui mérite d’être vécue et non d’être narrée à travers des lignes.


Yali-CRL-Dakar: le Bénin fortement représenté

Photo de famille des participants béninois au #YALICRLDAKAR
Photo de famille des participants béninois au #YALICRLDAKAR

Le Young African leaders initiative (YALI) est une initiative du président américain Barack Obama et qui date de 2010. L’objectif du Yali est de soutenir les jeunes africains dans leurs efforts de croissance et la prospérité, renforcer la gouvernance démocratique et améliorer la paix et la sécurité sur le continent. Depuis le 28 mai 2016, une centaine de jeunes africains issus de divers pays francophones bénéficient du programme Yali à Dakar. Pour cette première édition du programme Yali-Dakar, le Centre régional de leadership (CRL) de Dakar a sélectionné des jeunes de diverses nationalités pour bénéficier du programme de formation. Ainsi, plusieurs nationalités de l’Afrique de l’ouest francophone sont représentées. Parmi ces nationalités présentes se trouve le Bénin fortement représenté, avec treize (13) représentations.

C’est suite à un appel à candidature lancé par le Centre régional de leadership de Dakar, qu’une centaine de jeunes des pays de l’Afrique de l’ouest francophone ont été sélectionnés pour prendre part à un programme de formation en leadership. Parmi ces jeunes se trouvent des béninois dont la fierté de représenter le Bénin, leur chère Nation à cette première édition du Yali-Dakar est sans égal. En tout, nous sommes treize béninois à prendre part à cette formation faisant ainsi du Bénin le deuxième pays le mieux représenté derrière le Sénégal (trente représentations) à cette première édition du programme Yali-Dakar. Ce programme de formation qui a débuté le 28 mai et qui prendra fin le 3 juillet 2016 vise à renforcer les capacités des jeunes dirigeants africains, façonner l’avenir de l’entreprise et l’esprit d’entreprise, le leadership civique et la gestion publique. Le programme de formation porte sur trois filières à savoir : le business and entrepreneurship, le civic leadership et le public management.

Voici les béninois qui participent au Yali-Dakar selon leur programme de formation respectif.

Civic leadership

 Public management

Business and entrepreneurship


Bénin: Appel à deux jours de boycott des réseaux GSM MTN et MOOV

Depuis un certains temps, je me demandais si ce moment finirait par se présenter. MTN et MOOV sont les géants de la téléphonie mobile au Bénin. Ils sont les plus prisés chez les jeunes. Toutefois, ces deux géants s’adonnent à de pratiques peu orthodoxes qui insurgent les consommateurs et ceci sans les revendications de l’Association des consommateurs du Bénin. Cela étant, la plateforme Serval a décidé de lancer cette initiative en appelant au boycott des réseaux GSM MTN et MOOV-Bénin. Ce faisant, les abonnés vont déclarer une guerre à leurs prestataires de service en observant ce boycott pour deux jours, soit du 24 au 25 mai 2016.

MTN et Moov Bénin sont certes les géants de la téléphonie mobile au Bénin mais il est fort évident que l’arnaque infligée aux consommateurs ait atteint son paroxysme. Par conséquent, ces derniers ont décidé de prendre les choses en main étant donné que l’Association des consommateurs du Bénin est quasi inexistante face aux supplications des abonnés.

En effet, les abonnés de ces réseaux MTN et Moov Bénin sont victimes d’une arnaque. Des forfaits qui disparaissent, des unités qui disparaissent comme par pure magie, sont des mystères que les abonnés n’ont point pu déceler.

Je suis victime de MTN-Bénin

J’ai été à plusieurs reprises victime du réseau MTN-Bénin. Pour un crack du net, une journée sans Internet est un calvaire infernal. Pour cela, il fallait souscrire aux nombreuses formules (forfaits). Mais comment expliquer que la formule supposée faire un mois, finisse en deux heures de temps de surf sur Internet sans téléchargement aucun. Une fois, j’ai souscris à une formule de 120 Mo (prévu pour un mois), je l’ai épuisé en une journée sans téléchargement ni mise à jour aucuns. Une autre fois, j’ai souscris à une autre formule, celle de 300 Mo un mois de validité également. Elle ne m’a tenu que pour une journée également. Sûrement les formules qui ne correspondent pas à ma consommation. Je suis donc passé à la formule des 1,2 Go pour une validité d’un mois. A ma grande surprise, je l’ai épuisé au même titre que les autres formules. A moins que ce soit un mystère, toutes les formules auraient donc une validité d’une journée avec MTN-Bénin. Je me suis amusé à contacter le service clientèle. Je vous assure qu’à ce niveau, j’ai compris que MTN-Bénin se foutait beaucoup plus de nous, les abonnés. D’abord, l’agent que j’ai eu a tenté maintes fois d’accuser mon portable.

L’agent : Mr, quelle est la marque de votre portable ?

Moi : Samsung Galaxy S4

Lui : Ok, Mr. Mais laissez-moi vous informer que ce genre de portable lance des mises à jour automatiques.

Moi (devenu furieux sur le coup): Ecoutez Mr, vous n’allez quand même pas m’apprendre à utiliser mon appareil !!Bon, quel est mon statut actuel ?

Sur ma réaction, l’agent est revenu sur d’autres arguments qui ne vaillent pas mais a toutefois été incapable de me donner le statut de ma formule.

« Mr, je ne suis pas en mesure de vous donner le statut de votre formule. Mais je remarque ici que ne vous n’avez souscris à aucune formule. Toutefois, je remarque qu’il y eu une consommation de flux. » Cette dernière phrase m’intrigue jusqu’aux heures où je rédige cet article. Comment expliquer la consommation de flux si je n’ai pas souscris à une formule afin de pouvoir surfer sur la Toile ?

Quelques plaintes

 

Il y a longtemps je préparais un billet contre ces réseaux mais j’ai préféré ruminer ma rage en silence. Par contre, il est temps qu’on adhère tous au #boycottMTNMOOV. Deux jours de boycott des réseaux sociaux pour que cesse enfin cette arnaque. La campagne a par ailleurs déjà commencé.  




Bénin : Un projet de loi sur le droit d’accès à l’information pour les blogueurs et influenceurs web

Parce que les blogueurs sont appelés à manipuler de l’information, Wanep-Bénin (West Africa network for peacebuilding) et son partenaire Osiwa (Open society initiative for west Africa) ont initié un projet de droit d’accès à l’information, cette fois-ci à l’endroit des blogueurs et des web influenceurs du Bénin. C’est donc à travers un atelier tenu ce mardi 10 mai 2016 au CEPAG de Cotonou que les blogueurs de l’Association des blogueurs du Bénin (AB-Bénin) et les influenceurs web ont été associés au projet.

Depuis 2013, Wanep-Bénin et son partenaire ont initié un projet de plaidoyer d’accès à l’information mais ce dernier n’incluait que les médias classiques. Cette année, les deux partenaires ont tenu à impliquer les blogueurs et les influenceurs web dans cette initiative en raison de leur vocation à manipuler de l’information. L’idée d’une telle initiative consiste à améliorer le droit d’accès du citoyen béninois à l’information publique. En effet au Bénin, bien que le droit d’accès à l’information soit un droit fondamental reconnu à toute personne et consacré par la Constitution du 11 décembre 1990 en son article 8 alinéa 3, l’accès à l’information peine à être effectif. Mais l’avènement du web 2.0 a favorisé une floraison des rumeurs dans les foras des réseaux sociaux. Ainsi, ce combat des blogueurs du Bénin lors de la présidentielle de mars 2016 contre les rumeurs dans ces foras a servi de déclic à cet atelier,a reconnu Mr Julien Oussou coordonnateur national de Wanep-Bénin.

#vote229, déclic du projet de loi sur le droit d’accès à l’information pour les blogueurs et les influenceurs web

Mr Julien Oussou, coordonnateur national de Wanep-Bénin
Mr Julien Oussou, coordonnateur national de Wanep-Bénin

En effet, avec leur veille citoyenne menée durant la période électorale via le #vote229, les blogueurs du Bénin ont mené une lutte farouche contre les rumeurs sur les réseaux sociaux. C’est donc fort de ce constat que le Wanep-Bénin et son partenaire Osiwa ont pensé à élargir le projet de loi aux blogueurs et aux influenceurs web afin de leur permettre de mieux limiter la circulation des rumeurs en ayant accès aux informations souhaitées. De plus, les blogueurs et influenceurs web devront de par leur implication « contribuer à la consolidation de notre démocratie et à la participation du citoyen et à l’action publique de façon plus éclairée »a déclaré Mr Julien Oussou. Toutefois, ce projet de loi sur le droit d’accès à l’information ne se limite pas seulement qu’aux blogueurs et web influenceurs mais s’étend également à tous les citoyens lambda.

Suivez les explications de Mr Julien Oussou, coordonnateur de Wanep-Bénin pour plus de détails sur le choix des blogueurs et des influenceurs web.


Les hommages des mondoblogueurs à Florian Kaptue

©Euclesiaste Deudjui
Florian Kaptue, à la formation Mondoblog de Dakar. ©Euclesiaste Deudjui

Il était des notre à Dakar durant la formation Mondoblog, je n’étais pas trop proche de lui mais on avait échangé quelques mots. J’ai gardé son visage, j’ai gardé son nom. Il s’appelle Florian Kaptue. Sa mort, bien, que survenue trois semaines plutôt nous a tous bouleversés, nous qui étions ensemble avec lui à Dakar. Les réactions sont diverses et chacun témoigne sur la Toile.

De novembre à décembre 2015, la session de formation des blogueurs de la saison 4 de Mondoblog se tenait à Dakar. Plus qu’une session de formation, c’était une rencontre entre blogueurs de divers horizons. Florian Kaptue était des nôtres.

Je n’étais pas trop proche de lui, je me rappelle des conditions de notre discussion. C’était lors d’un déjeuner au bureau Afrique de l’ouest de l’Agence universitaire de la francophonie (AUF). On s’est échangé quelques mots et c’est là que nous fîmes connaissance.

70 au départ, 69 à l’arrivée : un manque désormais à l’appel

Au départ, je veux dire à la formation de Dakar, nous étions 70 blogueurs réunis. Désormais, nous sommes plus que 69 pour la simple raison que Florian Kaptue s’en est allé. Florian, a rendu l’âme en avril et aussi bizarre que cela puisse paraître, l’information ne nous ait parvenue que trois semaines plus tard par Françoise Ramel, une française de Bretagne. Je me baladais le soir de ce dimanche 9 mai 2016 sur Facebook lorsque j’appris l’annonce de la triste nouvelle. Ce matin, une triste nouvelle de décès me rendait terne, taciturne et voilà cette nouvelle, le décès de Florian Kaptue. Ce qui fait froid dans le dos, c’est de découvrir qu’en septembre 2015, il publiait un article sur un rêve qu’il a eu. Rêve dans lequel il était mort suite à un accident de la circulation. Son billet « Comment j’ai pu assister à mes obsèques » est assez troublant.

Comment j’ai pu voir mes propres obsèques… »I have a dream », d’aucuns croient que je fais référence à la mémoire Martin Luther King. Détrompez-vous, « I have a dream » fait état d’un rêve inhérent aux cérémonies de mes propres obsèques. Un rêve assez troublant, plein de douleur et de tristesse. J’avais perdu la vie à l’issue d’un accident. C’était une mort soufflante je suis sorti du sommeil brusquement au moment ou on s’apprêtait à jeter la terre sur mon cercueil et que je devienne définitivement une source de provision pour les termites et de l’engrais pour les plantes. 

(Extrait de l’article de Florian Kaptue, Comment j’ai assisté à mes obsèques, septembre 2015)

C’est vrai, on avait échangé que quelques mots mais j’avais son visage en mémoire. 70 blogueurs au départ à Dakar, nous ne sommes plus que 69 à présent. Désormais, un seul manquera à l’appel, Florian. Face à cette perte, les blogueurs de Mondoblog ne sont points restés indifférents. Des hommages affluent de toute part et sont aussi originaux les uns que les autres.