22 septembre 2014

Bénin: les pieds noirs

Oh femme béninoise! Femme africaine! Quelle beauté et quel sourire!! Ta poitrine bien relevée et ton postérieure bien soutenu qui retient tes perles nanan, avec une démarche majestueuse, quel homme ne tomberait pas dans ce piège? Ton regard, tes beaux yeux tout blancs, et ton sourire angélique font de toi un être hors du commun. Belle créature divine, tu es celle qui s’attire tous les regards masculins. Aussi te distingues-tu de par ta couleur d’ébène. Avec tes cheveux ondulés en nattes, ta voix de rossignol et ta silhouette bien dessinée, tu ne peux point passer inaperçue. Ton sourire fait rayonner ton visage d’un éclat qui éclairerait tout un village. Tu es une fierté. Tu es la fierté du Bénin. Oh femme béninoise! Femme noire! oh quel teint as-tu? Le teint noir qui fait la beauté de notre très chère aire culturelle. Femme béninoise, femme noire! ce teint est une fierté.
Mais que t’est-il arrivé douce créature? Qu’est-il arrivé à ton teint d’ébène? Qu’es-tu devenue? Oû est passé ce teint qui faisait tant ta beauté? Mais femme! Qu’as-tu fait de ce joli teint noir qui t’enjolivait? Mon Dieu! Femme noire! Quel monstre es-tu devenue? Oû sont passées ta dignité et ta fierté d’être noire? Il ne t’a fallu qu’un jour pour perdre ton identité. Oh femme béninoise, femme noire! Qu’as-tu’as-tu fait de toute ta mélanine? Tu es devenue la honte de cette race dont tu faisais toi-même la fierté.
Toi! Femme noire, toi qui était monochrome, tu es devenue une blanche aux pieds noirs. Tu es devenue une femme aux couleurs belges. Ton teint noir qui, jadis, harmonisait avec le soleil, tu l’as remplacé ex abrupto par un autre qui rivalise avec les rayons solaires. Béninoise! Oû est passée ta fierté d’appartenir à la race noire? Tu as fini par corrompre ta propre identité. Dis moi, quelle est ton origine? Es-tu africaine? Béninoise? Terrienne? Sûrement une  »alienne » puisqu’il n’existe point de terriens aux couleurs belges. Ce teint de jais, qui constitue la quintessence de l’africain, tu t’en es débarrassé sans regret.
Mais regardes-toi femme, regarde ton visage, on aurait dit un masque guèlèdè. Quel est ce relent? Ton parfum de rose s’est transformé en relent dantesque.
Mais quelle métamorphose? Oh femme africaine, femme béninoise, femme noire! Pourras-tu retrouver ce teint de jais? Pourras-tu retrouver cette identité corrompue?

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