11 juillet 2016

Yali-Crl-Dakar, une expérience qu’il fallait vivre

Tout comme bon nombre de jeunes africains, j’ai été sélectionné pour bénéficier du programme de formation Yali de l’Afrique de l’ouest. Ce programme qui est une initiative du président américain Barack Obama vise à former ou à renforcer les compétences des jeunes africains en leadership et s’est tenu du 28 mai au 2 juillet 2016 dans la ville de Dakar. J’étais soufrant lorsque j’ai reçu le mail de sélection. Voulant à tout prix participer à cette expérience, j’ai décidé d’y aller malgré mon état de santé. Mais plus qu’une simple formation, c’était une expérience qu’il fallait vivre.

La retraite à Sali
Au lendemain de notre arrivée, pour dire le dimanche 29 juin, nous avions effectué un long voyage sur Sali, dans l’hôtel Framissima. Cette retraite avait pour but de nous rapprocher, de jeter les bases de la communauté que nous allions créer. Des liens se nouèrent très rapidement et l’on a appris à faire confiance en des personnes jusque-là inconnues. L’intégration a été rapide. C’est donc en communauté que nous revenions à Dakar trois jours après.

Quand le blogging s’installe au Yali CRL de Dakar…
A chaque prise de parole, je ne pouvais m’empêcher de mentionner « «blogueur de la plateforme francophone Mondoblog/Rfi et secrétaire général de l’AB-Bénin. Mes tweets et mes propos passionnels sur le blogging ont intrigué les fellows Yali qui ont voulu tout savoir à propos du blogging. Ce faisant, c’est sur leur proposition (qui ne m’avait laissé guère le choix) que j’ai décidé de lancer des séances d’initiation en blogging. Un partage de connaissances qu’ils ont assidûment suivi et à laquelle des blogs et des comptes Twitter ont été créés. C’était avec plaisir que j’ai partagé mes connaissances en blogging et sur les outils du web 2.0. Grande fut mon émotion lorsque je reçu un grand hommage unanime de la part des fellows lors de la cérémonie de clôture de cette première cohorte. Hommage qui sera également sanctionné par un certificat de la part de la coordination du centre régional Yali pour l’Afrique de l’ouest à Dakar avec un échos à Cotonou. Des moments qui resteront à jamais gravés dans ma mémoire.

L’installation du blogging au #yalicrldakar a permis une plus grande visibilité sur le web. Le h-tag #yalicrldakar initié juste pour un usage personnel s’est fait adopter et grande fut ma surprise de le voir en tête dans les tendances de Twitter et de voir les statistiques s’améliorer chaque jour avec les livetweets dans lequel s’impliqueront tous les fellows. Ensemble, nous avions fait du Yali une réalité sur le web. Comme quoi, quand le blogging s’installe au centre régional Yali de Dakar, c’est tout le monde qui s’y met.


La première cohorte du Yali Dakar a connu une série d’initiatives de la part des fellows. Ainsi, on a eu droit à des séances d’initiation en cartographie par Brice Sohou cartographe béninois, des cours d’Anglais par Jackmen Kouakou de la Côte d’Ivoire, des séances de pitch par Noé Gbaguidi et Babacar Ndaw du Sénégal.

Une formation plutôt ludique
Des séances de cours et de coaching ont permis de mieux nous intégrer, de mieux faire connaissance et de partager les passions et les visions pour une Afrique nouvelle. Ces cours ont permis une plus grande découverte de soi, la gestion des émotions, les différents types de leadership selon les situations et j’en passe. Cette dernière a été plus que capitale car elle sera à la base de notre intégration.

 

Des moments dont on se rappellera toujours

Déjà à Sali, chacun a pu sortir de sa « zone de confort » et tisser des liens avec les autres participants. Une chose est certaine, on se rappellera de ces moments de folie.
C’est avec plaisir que je me rappellerai du grand frère Pierre Avoundjigbe à travers ses mots à mon égard.

Mots de Mr Pierre Avoundjigbe au Yali CRL Dakar
Mots de Mr Pierre Avoundjigbe au Yali CRL Dakar

On se rappellera des séances de mimes avec Mme Doumbia, des blagues du chat noir, des moments de folie lors de nos sorties comme ce fut le cas sur l’île de Gorée.

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On se souviendra du fait marquant de ce #yalicrldakar qui est la naissance d’hommes politiques, des chefs de village, de chef d’Etat major et de généraux putschistes.
On se rappellera également de l’ambiance musicale qui régnait chaque fois dans le bus à chacune de nos sorties. On se rappellera de la salutation royale de Yacine Ndao.
Je me rappellerai que grâce au Yali, je me suis découvert un sacré talent d’artiste chanteur et de danseur de na gooree (une danse du Sénégal). Ah oui, avec d’autres fellows, on a composé une hymne pour le Yali CRL Dakar, hymne qui après avoir pris par le studio a été présentée à la cérémonie de clôture de la première cohorte devant d’illustres invités tel l’ambassadeur des USA à Dakar, la directrice de l’USAID à Dakar, les consuls des pays respectifs à l’exception du Bénin bien sûr.

Je me rappellerai de ces moments de blague avec la communauté béninoise présente. Il y a eu des moments de partage de joie et de gaieté. Surtout au dîner d’intégration où chacun s’est lâché à l’abri des caméras, nul ne saurait l’oublier, on s’était amusé comme de vrais mioches.
Ces tableaux de joie, de plaisir intenses et de gaité ont été peints par une journée de tristesse qui restera également gravée dans les mémoires. Je vois toujours la douleur d’une séparation sur les visages, la tristesse dans les yeux de chacun, montant les marches du bus malgré lui. Des séparations non sans espoirs de retrouvailles mais avec des promesses de se retrouver dans cette vie et de partager à nouveau des moments inoubliables.


On se rappellera tous de cette expérience du Yali CRL Dakar faite de joie, gaieté et surtout de manipulation.
A Sali, on a jeté les bases d’une communauté et à Dakar, on a formé une famille. C’est donc à juste titre que les séparations ont été douloureuses et colorées de tristesses.
Il y a eu des ratés certes, mais chaque fellow est reparti dans son pays respectif avec de meilleurs souvenirs et la fierté d’avoir pris part à cette première cohorte du #yalicrldakar.
En somme, la première cohorte du Yali Dakar est une expérience qui mérite d’être vécue et non d’être narrée à travers des lignes.

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Commentaires

Mme DOUMBIA
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Merci Atman ... Je n oublierai jamais cette cohorte. J'ai apprécié nos échanges, nos jeux (mimes lol) et la communauté qu'on a créé.

Atman BOUBA
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Cette cohorte ne vous oubliera jamais également Mme Doumbia.

Micaël DOSSOU
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C'est une expérience qu'il fallait vraiment faire. Moi je suis de la Cohorte 8 mais je me retrouve dans la Cohorte 1. Mêmes sensations, mêmes événements etc.
Vraiment le YALI c'était bien.

Atman BOUBA
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Génial Micaël. Le #Yali est une grande famille et sa principale magie, c'est que chaque alumnus s'identifie à travers chaque session