Atman BOUBA

MimiTaba : le nouveau-né de la blogosphère béninoise

Lorsque l’enfant paraît, le cercle de famille applaudit à grands cris. Mais de quel enfant est-il donc question ? Il s’agit ici d’un nouveau-né qui vient juste de faire son apparition dans la blogosphère béninoise. En effet, c’est à grands cris que le blog de Michèle Chidiac  a été accueilli et applaudi. MimiTaba. a vu le jour le 9 novembre 2015.

 

MimiTaba pour quoi faire ?

D’abord, Mimi Chichi comme on a bien l’habitude de l’appeler, est une charmante demoiselle très connue de la blogosphère béninoise. Michèle est aussi l’une des figures les plus importantes de la twittosphère béninoise. MimiTaba a été créé par une gourmande. Fin gourmet, le regard de Mimi s’illumine quand elle parle de cuisine.

Cette nouvelle plateforme se veut ainsi un espace de partage des expériences culinaires et gastronomiques. Sa créatrice avoue qu’elle n’est pas spécialement un torchon bleu, mais qu’elle est une ‘’grande gourmande’’. Mission immédiate : tester les temples gastronomiques, à savoir restaurants, maquis, etc.  Mimi Chichi compte mettre son sens critique et sa langue au service de MimiTaba.

Quelques explications sur l’origine du nom MimiTaba.  Mimi »  vient de Michèle qui n’aime pas les surnoms d’ailleurs et taba vient de « Itaba » qui vient d’un mot dendi* qui veut dire en français « on a goûté ». La combinaison des deux donne donc « MimiTaba » ah oui, un « » disparaît sûrement pour la commodité. « MimiTaba » pour dire « Mimi a goûté » ou « Mimi goûte » comme le veut son auteure.

MimiTaba se veut donc le blog, la plateforme d’échanges avec les adeptes de cuisine, bons plans. Michèle tient à partager via MimiTaba ses impressions sur les plats qu’elle aura goûtés. En guise de bonus, oui j’ai bien dit bonus, elle vous fera part de quelques astuces pratiques et petites surprises que vous découvrirez avec le temps. Surtout ne me demandez pas quoi, car il est bien dit surprise. Je ne sais pas pour vous, mais moi, j’ai déjà accroché ma ceinture, car c’est parti avec MimiTaba Mimi goûte !!!!!!!!!!!!!!!!!!!

 

*Dendi: Langue locale du nord Bénin


@229people et #wasexo : l’émergence d’une twittosphère béninoise

Qui avait dit qu’au Bénin on ne twittait pas ?

Le Bénin est de plus en plus représenté sur le web à travers ses férus. Ainsi, blogueurs, activistes et community manager béninois marquent de plus en plus leur présence sur Twitter.

@229people : le compte de la communauté béninoise sur Twitter

Twitter est un média social parmi tant d’autres. Certains le décrivent comme un micro blog par rapport à Facebook. La différence entre les deux est très importante. Primo, les 140 caractères que doit respecter un tweet font la particularité de Twitter contrairement à Facebook qui ne possède pas de limite. Cette exigence de Twitter concernant les tweets permet la concision et la précision dans les propos. Ce faisant, c’est l’outil par excellence des professionnels des médias pour parler des journalistes.

Depuis fort longtemps, des Béninois étaient présents sur ce dernier et en dépit de leur présence, il était difficile d’admettre que l’on twittait au Bénin. Même au Nigeria, notre voisin de l’est, les Nigérians ignorent si le Bénin était représenté sur Twitter. Ce sont par ailleurs ces derniers qui ont émis la question : « Vous twittez au Bénin ? » Est-ce la raison du réveil du Bénin sur Twitter en moins d’un an ? C’est peut-être le cas. L’important, c’est la conséquence qui va en découler.

Lancé en mai 2015 par Colombiano Lokossou, jeune twitto béninois résident en Belgique, @229people est un compte communautaire de la communauté #229. Il se veut la vitrine de la promotion de la diversité culturelle, sociale et économique du Bénin. Aussi, @229peaople se veut-il l’arbre à palabre sous lequel échangeront librement les twittos du #229. Ainsi, que tu sois twitto béninois, peu en chaut ta situation géographique, sache que tu es le bienvenu sur @229paople. @229people fonctionne cependant sur un principe qui paraît très simple.

Comprendre le fonctionnement du compte @229people

Chaque semaine, un guest prend les commandes du compte et l’anime pendant une semaine, du lundi au dimanche à 22h00. Cette prise des commandes du compte est réservée uniquement aux twittos du Bénin, qu’importe leur situation géographique. Le guest se charge de l’animation du compte à travers des débats et des échanges dont il est libre de proposer les thèmes.

L’un des points marquant l’histoire de ce compte est le suivi d’un débat concernant l’éducation par le premier ministre Lionel Zinsou. Aussi, le directeur général de Betelecoms a-t-il été contraint par la méthode forte; son passage pour un débat. Il faut l’admettre, c’est la première fois qu’une autorité passait sur ce compte. Ainsi, le jeudi 15 octobre 2015, Medea Degbe en tant qu’invité du soir de 20 h 30 a été bombardé de questions. Avec 46 233 tweets et 2 281 abonnés (au dimanche 1 novembre 2015 à 17 h 20), @229people est devenu le deuxième compte communautaire francophone le plus suivi dans le monde selon les propos de l’initiateur. Ceci a été justifié le 28 octobre 2015 durant le passage de Kenneth du compte @lebledarddu229. En effet, ce jour, il a initié le H-tag #selfiegrimace. Il s’agit de balancer un selfie de soi faisant une grimace et de le mettre en ligne sous le H-tag. Cette initiative est allée bien au- delà de nos frontières et l’on a assisté à une participation massive des communautés. Et quand lady Modernetchic s’y mêle, voilà ce que ça donne.

 

Estelle Gloria du blog Modernetchic faisant son #selfiegrimace

 

bouba.mondoblog.org
Quelques images du #selfiegrimace

#Wasexo: le H-tag qui fait Bénin

Des comptes communautaires, des H-tags ont également fait leur entrée sur Twitter. Les H-tags sont presque présents dans tous les contenus qui circulent sur Twitter. Les Béninois sont allés plus loin en instaurant des H-tags. C’est le cas avec #229, #Team229. #wasexo s’est vite illustré et a pris le dessus sur ses précurseurs. Il est vite devenu le mot dièse identitaire de Bénin sur le web. Initié par Patrice Tossavi, il est adopté par les autorités présentes sur la Toile, les professionnels des médias pour identifier les contenus béninois sur le web. Les blogueurs de l’Association des Blogueurs du Bénin depuis sa création en mars 2015, l’ont très vite adopté comme marque de leur contenu. Il l’on également adopté comme marque de leurs tweetups. Ainsi, depuis le 20 juin 2015, les tweetups de l’AB-Bénin prennent la dénomination de #wasexotweetup. Le 20 juin ouvre ainsi la voie à une série de #wasexotweetups qui s’enchaînent faisant ainsi des blogueurs les plus gros consommateurs du H-tag #wasexo.

Ceci dit, le Bénin se bouscule pour vivre la révolution du numérique. Ainsi, il ne sera pas donc utopique de penser faire du Bénin le quartier numérique de l’Afrique.


« Au Bénin » devient « Au pays du Caméléon »

Officiel

 

Dans l’après-midi du 14 octobre 2015, le soleil s’est éteint sur le Bénin. Ce n’est plus un secret de polichinelle, vous le saviez déjà : le général Mathieu Kérékou n’est plus. Le Caméléon a fondu dans la nature. La disparition de l’homme fort du Bénin a provoqué une vive réaction sur les réseaux sociaux si bien que le Htag #RipMK a été défini pour lui rendre hommage. Hommage que je lui rends aujourd’hui à travers ma plateforme (certes je suis en retard pour des raisons informatiques) en lui changeant de nom. J’avais voulu créer une chronique sur ma plateforme pour lui rendre hommage, mais la vie en a voulu autrement. Dorénavant, le blog « Au Bénin » n’existe plus. Non pas que je le supprime, mais il change de dénomination et devient ‘’Au pays du Caméléon’’.

« Au pays du Caméléon » vous accompagnera dans vos lectures. Cette métamorphose va plus loin en touchant la page Facebook Au Bénin également. Tous les deux, ils deviennent « Au pays du Caméléon ».

C’est ainsi que commencent mes hommages à cette figure emblématique qui pour certains est un tyran, pas plus. Mais sa conversion en homme pacifique, démocratique a fait sa grandeur et le Bénin lui doit aujourd’hui ce qu’il est pour citer Mylène Flicka.


Mathieu Kérékou : le Caméléon s’en est allé

 

bouba.mondoblog.org

Il n’est d’aucun doute que cet homme ait été, soit et demeure à jamais l’homme fort de la République du Bénin. J’étais connecté ce mercredi 14 octobre 2015 et je lisais mes tweets lorsque le tweet parut.

bouba.mondoblog.org

Je n’en revenais pas. Désormais, Mathieu Kérékou n’est plus de ce monde avec nous, mais il nous aura laissé un grand héritage.

Mathieu Kérékou, lui qui avait déjà maqué l’histoire contemporaine de ma très chère République, a rejoint le père céleste, mais l’histoire parlera toujours de lui. Il a pris le pouvoir le 26 octobre 1972. Autoritaire, il dirigea le pays avec une main de fer et une dictature infernale. Il instaura la révolution proclamant la République populaire du Bénin en 1975. Mais la pression de la rue l’a contraint à accepter et à organiser la Conférence des Forces vives de la nation du 19-28 février 1990. Contre toute attente, Mathieu Kérékou prit activement part aux travaux de la conférence qui déboucha sur la proclamation de la République du Bénin. L’homme reprendra les rênes  du pays successivement en 1996 et en 2001 qu’il cédera à Boni Yayi en 2006. On retient de lui l’image d’un homme de caractère, voire d’un tyran et surtout l’artisan de la démocratie du Bénin lors des sessions de la Conférence des Forces vives de la nation.

Reconnaissable même par les petits enfants à sa carrure et à la blancheur de ses cheveux, il a marqué les esprits par son style vestimentaire sans cravate.  Mathieu Kérékou, c’est cet homme noir de teint, c’est des yeux rouges, Mathieu Kérékou, c’est les verres fumés derrière lesquels se cachent des yeux rouges. Mathieu Kérékou, c’est l’homme toujours en veste noire, une baguette à la main, c’est un costume sans cravate. Voilà . La baguette, la veste noire, les verres fumés, les yeux rouges et surtout les fameux cheveux blancs, tout allait lui allait. Mathieu Kérékou, c’était aussi un homme mystérieux, discret et silencieux. Il suffisait de voir les réactions sur les réseaux sociaux pour comprendre l’importance que les Béninois accordaient à cet homme. Ils le pleurent toujours.

Une chose est sûre, Mathieu Kérékou s’en est allé, mais il reste et demeure l’homme fort de la nation béninoise.

Mylène Flicka, plus que choquée par cette nouvelle à presque fondu en larmes, en laissant échapper de ses petites lèvres :

 « Mathieu Kérékou représente une grande référence pour la Patrie Béninoise. J’ai de la peine pour les générations à venir, j’ai de la peine, parce que le Bénin est ce qu’il est aujourd’hui, parce que Kérékou a été. »

La patrie le portera à jamais dans son histoire et toutes les générations parleront de sa grandeur. Le Caméléon n’est pas mort, il s’est juste confondu à la nature. #RipMK


blogcampbenin2015 : un événement riche en expériences

En commémoration de la journée internationale du blog chaque 30 août, la blogosphère béninoise organise un blogcamp. Pour spécifier, l’événement est baptisé blogcampbenin. Celui de cette année est intitulé blogcampbenin2015 et s’est tenu dans les locaux de Jokkolabs-Cotonou ce samedi 5 septembre 2015. Il a pour thème comment vivre de son blog.

blogcampbenin2015 : 1ère édition de l’AB-Bénin

Depuis 2012, la blogosphère béninoise tient son blogcamp. Ceci, la blogosphère béninoise est à sa troisième édition cette année. Cependant, créée le 21 mars 2015, l’Association des Blogueurs du Bénin (AB-Bénin), communauté qui regroupe toute la blogosphère béninoise, est à sa première édition. En l’absence de son président Maurice Thantan et du président du comité d’organisation Jean-Paul Lawson pour des cas de force majeure, c’est au secrétaire général du comité d’organisation et de l’AB-Bénin Atman Bouba que reviendra l’ouverture du blogcampbenin2015 suivi de la présentation de l’AB-Bénin.

blogcampbenin2015 : Qu’est-ce que l’AB-bénin

©AB-Bénin
©AB-Bénin

L’AB-Bénin est la communauté qui regroupe les blogueurs du Bénin résidents et non-résidents. Créée le 21 mars 2015, l‘AB-Bénin n’a vu le jour qu’après une série de rencontres entre blogueurs. L’histoire a retenu les 7 et 21 février 2015 et les 7 et 21 mars 2015. C’est le 21mars 2015 lors de l’Assemblée Générale constitutive que plus de soixante-dix blogueurs signeront l’acte portant création de l’AB-Bénin.

La jeune association ne tardera pas à faire parler d’elle. C’est à travers ces wasexotweetup qu’elle s’illustre à la face des internautes. Six mois après sa création, c’est avec son blogcampbenin2015 qu’elle marquera les esprits.

blogcampbenin2015 : un événement riche en expériences

Le blogcampbenin2015 de l’AB-Bénin qui s’est tenu le samedi 5 septembre 2015 à eu une particularité. Il était riche en expériences. Ainsi, de la première à la dernière communication, les participants avaient de quoi se mettre sous la dent.

La première communication du blogcampbenin2015, « partir de rien pour devenir un bon blogueur » est celle de Jean-Paul Lawson. Absent, c ‘est Atman Bouba qui présentera la communication. Le communicateur a évoqué son propre parcours en guise d’illustration. Il est parti du principe qu’il n’avait aucune notion du blogging avant de devenir blogueur. C’est à la suite du concours Mondoblog de la saison 4 qu’il deviendra blogueur. Il a ensuite expliqué comment il était devenu un blogueur sur mobile pendant un an. Il animait son blog à partir de son mon mobile S 4O.

Tiburce Chaffa lui, avait à sa charge la communication sur le principal thème du blogcampbenin2015 « how to make money with a blog ? ». Partir d’un simple blog pour devenir un consultant puis ensuite un ambassadeur de MTN-Bénin, Tiburce Chaffa en est la preuve.

Juste après Tiburce Chaffa, ce fut le tour de Igor Koucoi de passer sa communication. Axé sur Google Adsense, sa communication avait pour thème « rentabiliser son blog avec Google Adsense : comment ça marche ? ». Il a ému l’assistance en montrant comment il avait rentabiliser avec son site web étudiant du Bénin créé en 2008. La rentabilisation se fait avec les annonces de Google. L’assistance a eu droit à une initiation à Google Adsense au cours du blogcampbenin2015.

En somme, plusieurs moyens existent pour rentabiliser son blog.

Par contre, le blogcampbenin2015 n’a pas été riche qu’en expériences, mais également en didactique. A titre exemplatif on a la communication de Franco Aihonnou sur le référencement d’un blog, celle de Gregory Thoto sur Evernote et ensuite la communication autour du blog spécialisé présenté par Yves Biaou.

©AB-Bénin La superbe photode famille prise par le drone au blogcampbenin2015
©AB-Bénin
La superbe photode famille prise par le drone au blogcampbenin2015


Bénin : Age d’admission à la retraite désormais fixé 30 ans de service révolus

La loi n°2015-18 portant Statut général de la fonction publique a été sujette à une relecture. La lecture de cette loi qui a été votée le 2 avril 2015 faisait suite à la demande du gouvernement. La cible de cette relecture était l’article 263 portant sur l’âge d’admission à la retraite dans la fonction publique qui est maintenant fixé à 30 ans de service révolus. La loi vient d’être votée ce jeudi 27 août 2015 à l’hémicycle par la 7è législature.

L’information a été relayée par Golfe Tv ce jeudi 27 août 2015: un extrait de l’annonce ici.
Autrefois fixé à « 55 ans d’âge ou 30 ans de service », la loi 86-013 fut introduite en modification sur un projet du gouvernement. Portée à « 60 ans » par la 6è législature en 2013, cette même loi passera en relecture sur demande du même gouvernement qui jadis l’avait soumise en modification.

L’ingéniosité du député Ake Natonde et du ministre de tutelle de la fonction publique Aboubacar Yaya a été récompensée ce jeudi 27 août 2015 avec l’adoption à l’unanimité de la proposition gouvernementale par les députés de l’Assemblée Nationale. Désormais, l’âge d’admission à la retraite est fixé à 30 ans de service révolus.

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Aboubakar YAYA, ministre de tutelle de la fonction publique. Source:www.beninsite.net
Ake Natonde, député à l'hémicycle. Source:fr.africatime.com
Ake Natonde, député à l’hémicycle. Source:fr.africatime.com

Selon le nouvel article 263 de la loi 2015-18 portant Statut général de la fonction publique, « le fonctionnaire ne peut être maintenu en fonction publique au delà de la limite d’âge de sa catégorie. Il est alors admis à la retraite. ». D’après la même loi, le droit à la pension pour les fonctionnaires régis par la présente loi n’est acquis que lorsqu’ils se trouvent à la cessation de leurs activités dans les conditions ci-après : 65 ans d’âge révolus pour les professeurs titulaires, les maîtres de conférence les directeurs et maîtres de recherche inscrits sur les listes d’aptitude du CAMES ; 62 ans d’âge révolus pour les assistants des universités, les professeurs et professeurs assistants des corps autonomes ; 60 ans d’âge révolus ou 30 ans de service pour les fonctionnaires de la catégorie A ; 58 ans d’âge révolus ou 30 ans de service pour les fonctionnaires de la catégorie B ; 55 ans d’âge révolus ou 30 de service pour les fonctionnaires des catégories C et D.
Alors la Jeunesse, prête pour la relève?


#BlogcampBenin2015: c’est pour bientôt

Chaque année, la blogosphère béninoise organise un blogcamp. Rencontre entre blogueurs, férus du web et aspirants pour débattre autour d’un thème précis, l’événement se tient généralement entre la fin du mois d’août et le début du mois de septembre afin de cadrer avec la journée mondiale du blog, chaque 30 août.

Après les wasexotweetup, l’Association des Blogueurs du Bénin lance la troisième édition du #BlogcampBenin2015. C’est à Cotonou, dans les locaux de Jokkolabs sis à Jéricho en face de la station Sonacop, que se tiendra l’événement. La date retenue est le samedi 5 septembre 2015 de 8h à 19h.

Au #BlogcampBenin2015, les participants débattront sur le thème « Vivre de son blog ». L’idée est de montrer ce que l’on peut faire d’un blog, autrement dit, les avantages que l’on pourrait tirer juste en étant blogueur, avec un accent particulier sur l’aspect pécuniaire de l’outil.

 «Nous voulons montrer aux gens qu’avec un blog, ils peuvent avoir une personnalité dans un monde de plus en plus globalisé ou le web sert souvent d’amplificateurs d’idées. Beaucoup de gens ignorent encore l’utilité d’un blog pour leur personnal branding, leurs entreprises, la mise en avant de leurs expertises ou de leurs connaissances. Ce qui peut les amener vers un premier ou second emploi ou constituer pour eux une source de revenus parallèle à leur principale activité. C’est ce sur quoi nous allons insister»dixit le président de l’Association des Blogueurs du BéninMaurice THANTAN pour justifier le choix d’un tel thème

Au programme de cette édition, des communications seront présentées par des invités, un mini-atelier sera organisé aux aspirants au blogging ou nouveaux blogueurs, des partages d’expériences de blogueurs confirmés ‘’qui vivent de leur blog‘’.

Le #BlogcampBenin2015 étant ouvert à tous, pour participer, il suffit de remplir ce formulaire.

Par contre, ce formulaire est à remplir pour ceux qui désirent soumettre une communication.

Pour plus d’informations, écrivez à blogueursdubenin@gmail.com.


Superstitions : ces histoires qu’on prenait pour vraies

Dès notre enfance nos parents nous racontaient des histoires auxquelles on croyait avec toute la ferveur qui pouvait exister. Nous étions innocents, naïfs et ignorants, mais on craignait aussi ce qui pouvait nous arriver si on ne respectait pas à la lettre la conduite à tenir. Nombreuses au Bénin, les superstitions diffèrent et varient d’une région à l’autre. J’ai pu en recenser quelques-unes.

  1. On ne se douche pas la nuit

Enfant, je me rappelle encore qu’on me disait qu’il était interdit de se doucher la nuit. Le risque, lorsque tu prends ta douche la nuit : un serpent viendra s’enrouler autour de toi. Ce serpent lèchera toute la mousse qui se trouvera sur ton corps, mais ne te fera aucun mal. La question était « qui aimerait se retrouver dans une telle situation ? »

  1. On ne fait pas la lessive la nuit

Cette mise en garde, je dirais que c’est la chanson qu’on ne cesse de me chanter depuis toujours. Je ne suis pas un habitué de la lessive nocturne, mais chaque fois qu’il m’arrive de laver du linge, je dois faire aire face aux sermons de ma mère qui ne se lasse jamais de me répéter « on ne fait pas la lessive la nuit. Ça tue le papa ». Sauf que depuis mon secondaire mon cher père bien aimé est toujours à mes côtés et aussi solide qu’un roc.

  1. On ne balaie pas la nuit

Concernant cette superstition, je dois avouer que je n’ai jamais pu en avoir la vraie raison. Souvent, ma mère me disait qu’elle ignorait elle aussi les origines de ces superstitions et qu’elle ne fait que répéter ce qu’on lui avait dit. Selon certains, le fait de balayer la nuit mettrait en colère les défunts parents.

  1. La mante religieuse ne se pose pas sur le ventre d’une femme enceinte

Vous connaissez sûrement la mante religieuse, cet insecte très chétif qui a l’air d’un boxeur.J’entends souvent les femmes enceintes dire qu’il faut le craindre en pleine grossesse, car s’il se posait sur la grossesse, l’enfant serait chétif comme lui. Si cela se produit, pour éviter les conséquences, la femme enceinte doit tuer la mante religieuse, l’enrouler dans un tissu qu’elle noue à sa hanche jusqu’à l’accouchement.

  1. On ne mange pas la craie

C’est la première superstition à laquelle j’ai eu droit. A l’école primaire, au CI, quand vous venez sans votre craie et bien vous recevez une de ces dégelées que vous n’oublierez pas. Et pour éviter le massacre, il fallait demander à son camarade de partager la sienne et donc, il fallait user des dents. Au cours du partage, il arrivait que la craie se retrouve écrasée entre les dents. Ou encore, les petits frères s’amusaient à manger la craie et les grands frères leur disaient que ça construirait une maison dans leur ventre.

  1. On n’avale pas les pépins d’orange ou d’autres fruits

Petits, on avait du mal à sucer les oranges ou les fruits similaires. Donc par accident, il nous arrivait d’avaler les pépins. Ça bloquait un moment à la gorge puis descendait aussitôt. A chaque fois que ça arrivait, on disait que les pépins allaient pousser sur notre tête. Seulement, je ne crois pas avoir rencontré un homme qui porte sur sa tête un oranger ou un quelconque arbre.

  1. On ne tue pas le crapaud

Le crapaud un animal que l’on n’aimait pas voir dans les parages quand on était enfant. Et une fois qu’on en apercevait un, gare à ce dernier. Tous s’acharnaient sur lui pour le lapider. Il mourrait difficilement. J’ai arrêté de m’en prendre à cette bête lorsqu’on m’a dit que le tuer faisait faire pipi au lit. Vous comprenez ? Quel enfant aimerait faire pipi au lit ? Lorsqu’on tue un crapaud, on fait pipi au lit, ma bande leur a collé la paix afin d’éviter de mouiller les draps.

  1. On ne siffle pas la nuit

Le sifflement est le cri d’un animal : le serpent. Cet animal au corps luisant, glissant, sans patte et qui se tortille sur son ventre pour se déplacer. Le serpent siffle et siffler la nuit ferait apparaître un serpent me disait-on. Le serpent est-il un animal nocturne ? Pourquoi n’est-il pas interdit de siffler le jour ?

  1. On ne prononce pas le mot « serpent » la nuit

La nuit, on se contentait de ne point prononcer le mot « serpent ». Il fallait trouver des synonymes ou discuter en langage codé. Prononcé le mot « serpent » la nuit, risque de le faire apparaître.

  1. On ne trace pas sur le sol la nuit

La nuit, on n’évitait de laisser des traces sur le sol : traces de doigts, de bâton. Quand on arrivait à le faire, on effaçait aussitôt la trace parce que nul ne voulait perdre son papa. Et pour cause, si une fourmi passait dans la trace, c’était la mort du  père, ce qui foutait une sacrée crainte.

  1. On ne sourit pas quand on perd une dent

Mioches, il nous arrivait de perdre des dents. Le cycle dentaire étant conçu ainsi : on perd des dents et elles repoussent. Seulement, on nous racontait que quand on perdait une quenotte, il ne fallait pas sourire, car si un margouillat voyait le vide cette dent, c’était terminé, plus rien à vie. Mais pour que la repousse s’accélère, il fallait mettre la dent enlevée dans un bout de papier, le balancer sur un toit et faire le tour de ce bâtiment 10 fois. A cette époque, on ignorait qu’une dent ne repoussait qu’une seule fois.

  1. La femme enceinte ne sort pas la nuit

Une femme enceinte ne doit pas sortir la nuit et ce n’est pas pour des raisons de sécurité non, mais pour des raisons ignorées. Si elle doit sortir la nuit, il faut qu’elle noue un caillou à son pagne. Ne me demandez pas pourquoi. Je n’ai toujours pas encore compris les raisons de cette superstition.

  1. En pleine pluie, on ne dit pas de mensonges et on ne vole pas en pleine pluie

Qui aimerait être foudroyé ? Personne ! C’est ce que disaient les parents pour nous obliger à dire la vérité surtout en pleine pluie. Si tu ne dis pas la vérité, c’est la foudre qui te frappera.

  1. On ne passe pas près d’un cimetière la nuit

Si cette affirmation était fondée, je parie que PK14 ne serait jamais habité et le tronçon ne serait jamais emprunté. La nuit, si tu passes près d’un cimetière, les défunts se réveillent. Une fois réveillés, ils se mettront à se battre et tu mourras. On avait tous peur de la mort quand on était enfant donc on se contentait de rester loin des cimetières le jour comme la nuit.

Dire que ces histoires nous ont longtemps hantés. Il a fallu grandir pour mettre quelques unes en cause et se rendre compte de notre naïveté. Néanmoins, je dois admettre qu’elles sont toujours d’actualité.


Blogueur sur mobile

Je parie qu’à la lecture de ce titre, bon nombre de lecteurs seront surpris. Certains se demanderont même « mais c’est quoi encore ce titre ? ». Je dois avouer que je l’ai aussi trouvé étrange. Mais bon, il justifie quand même sa nécessité. « Blogueur sur mobile », c’est le titre idéal que j’ai trouvé pour ce billet. Il s’agit d’un jeune blogueur. Celui-ci suscite l’admiration de tous ses interlocuteurs par sa détermination à animer son blog depuis son mobile S40 (Nokia Asha 302).

Les débuts

Avant de poursuivre, je tiens à préciser que l’intention de cet article n’est pas de vanter les mérites de ce blogueur, de le porter aux nues mais plutôt de mettre à découvert sa détermination. Quelque part, certains ont envie de réaliser des souhaits, des désirs, des passions, mais ils finissent par laisser choir par manque de détermination ou par manque du moyen idéal. Ce billet pourrait leur insuffler une nouvelle détermination. Ce jeune blogueur était ou du moins est un amoureux des TIC et ambitionnait de se lancer dans une formation en informatique à l’université, ambition qu’il dut abandonner pour une formation littéraire. Passionné de la lecture et de l’écriture, il rêvait grand. Il rédigeait déjà des articles en s’inspirant des simples faits de la vie réelle, en faisant usage de son imagination intarissable. Visant plus loin, il finira par postuler pour le concours de Mondoblog/Rfi auquel il finira par être retenu. Mais, comment en est-il arrivé là?

Mondoblog est une initiative portée par l’Atelier des Médias et Rfi. Cette plateforme regroupe des blogueurs francophones d’horizons divers. Ces derniers sont sélectionnés suite à un concours. En août 2014, alors qu’il jouait sur son portatif, il sortit pour retrouver un ami. Les amoureux des jeux vidéo comprendront mieux le désir que l’on a de ne jamais quitter une partie sans la sauvegarder surtout quand tout tourne en votre faveur. Ceci se ressent beaucoup plus avec les jeux de foot. Les amateurs de FIFA me comprendront beaucoup plus. Et bien, menant le match, il n’a pas voulu perdre la partie et donc a mis le jeu en pause. Emporté par la discussion et le débat, et vu que le jeu était en pause, il avait confiance de reprendre sa partie sans la moindre crainte. Sauf qu’au moment où il était en plein cœur d’une discussion intéressante, un délestage survint. Puis deux autres successivement. Il ignorait ce qui devait l’attendre. Une fois rentré et très excité de reprendre sa partie, il se fait surprendre par l’écran qui demeura blanc. Super, il venait de bousiller l’écran de son Dell Vostro V13.

bouba.mondoblog.org

Que dire aux parents ? Comment expliquer cela ? Bah,prenant son courage à deux mains, il finira par en parler dans la même nuit. Envoyé en réparation, le PC ne pourra pas être réparé pour défaut de pièces non retrouvées sur le marché. L’ennui finira par s’installer. Il commencera par la noyer avec son mobile Nokia Asha 302 en passant plus de son temps sur la Toile. Plus tard, il sera informé du concours Mondoblog. Depuis son mobile, il rédigera un article et y postulera depuis son mobile qui deviendra par la suite son ‘’mobile-ordinateur’’. Sélectionné pour ce concours, il sera informé par mail, mail qu’il lira depuis son mobile. Il renseignera les informations depuis son mobile et ainsi, il devint blogueur.

Le parcours du blogueur sur mobile

Devenu blogueur, il manifesta sa nécessité d’un nouveau portatif aux parents. Pour ces derniers, pas question d’investir dans un nouvel appareil tant que les espoirs de récupérer le précédent ne seraient pas épuisés. Ce qui devait constituer naturellement un obstacle à l’animation de son blog encore que son ambition, c’est de participer à la formation Mondoblog. Face à sa ténacité à se procurer un PC, il finira par obtenir un windows phone. Son père lui offrira un Nokia X2 afin qu’il puisse s’en servir. Et comme si la malédiction le poursuivait, il l’esquintera au bout d’une semaine. Il n’a plus que son S40 désormais pour ses besoins. Ainsi, il rédigera son premier article à partir de son S40. Il animera son blog à partir de son S40. Ce dernier n’étant pas suffisamment adéquat pour lui permettre d’animer son blog comme il l’aurait voulu, il dut faire avec. Il rédigeait ses articles directement dans le bloc note puis ensuite, grâce au système du « couper-coller », il les ajouta sur son tableau de bord et les publia.

Sa petite fierté

Il ne confiait à personne qu’il animait son blog depuis un S40. Mais chaque fois qu’il lui arrivait d’en parler aux amis, ils ne cachaient pas leur admiration. Certains n’en revenaient pas et je sais également que bon nombre de mes lecteurs n’en reviendront pas. Depuis septembre, il animait son blog à partir d’un mobile S40. Et il se sentait heureux chaque fois qu’il voyait ses articles publiés sur la page d’accueil de Mondoblog. Plus de 30 articles en l’espace de 10 mois. Peu n’est-ce pas ? Mais quand on se rend compte que c’est juste 30 billets rédigés à partir d’un simple mobile, il y a de quoi être surpris. Quand il écrivait ses articles, et qu’il jugeait impérieux d’y ajouter des liens et des images, il se rendait dans un cybercafé. Il rédigeait entièrement son article sur son mobile puis le mettait en brouillon sur son blog. Ensuite, une fois au cyber, il y ajoutait juste les liens, les images et paf, le publiait. Et quand l’article ne nécessitait pas de lien, il le publiait directement à partir du mobile. Ça a toujours été une grande joie pour lui de voir ses articles passer sur la page d’accueil. Des articles qui impressionnaient énormément son lectorat. Pour lui-même, bloguer à partir d’un mobile aurait été une utopie jusqu’à ce qu’il le fasse lui-même. Par la suite, il intègrera une association de blogueurs. Ce qui le motivait à aller de l’avant en écrivant plus d’articles. Il ne se préoccupait pas de le faire à partir de son mobile que dis-je, de son mobile-ordinateur. Il se sentait même beaucoup plus à son aise, car il pouvait rédiger ses articles partout où l’inspiration se présentait, peu en chaut le lieu, le moment, l’heure. Ainsi rédigera-t-il des articles à moto en pleine circulation, en taxi, au cours, et même en discutaillant avec les amis. Rien qu’avec un mobile S40, voilà ce qu’on peut faire au moment où certains se rétractent, abandonnent leurs passions pour faute de moyens adéquats, d’autres avancent sans regarder en arrière en faisant usage du peu de moyens dont ils disposent. A ce niveau de lecture, vous vous demandez sûrement « mais qui est ce jeune blogueur mobile dont il est question » ? Et bien c’est une question légitime et pertinente que vous vous posez.

De qui s’agit-il ?

Depuis le début du billet, je me suis contenté de ne point dévoiler l’identité de ce blogueur. Je me suis contenté de n’être qu’un narrateur externe afin d’éviter les préjugés. Mais comme je l’ai dit plus haut, ce billet n’est pas dans l’intention de vanter des mérites, mais plutôt d’insuffler une nouvelle détermination à tous ceux qui sont sur le point de laisser choir leurs passions, leurs désirs et leurs rêves, et tous ceux qui hésitent à se lancer dans leurs passions pour faute du moyen adéquat. Du narrateur externe, il est temps que j’entre dans mon propre récit pour en devenir le personnage principal. Bon, ce jeune blogueur sur mobile, c’est bien de moi dont il s’agit. Moi, l’administrateur de ce blog, moi, le maudit. C’est bien de moi qu’il s’agit, moi Atman BOUBA. J’ai toujours animé mon blog, rédigé mes billets depuis mon mobile S40 qui est devenu mon bien le plus précieux. L’absence d’un PC ne m’a aucunement affecté pour autant puisque j’ai su profiter d’un moyen qui était en ma possession : mon mobile. Je ne m’érige point en modèle par ce billet, ce qui n’est point mon intention. Je désire juste que certains sachent que le moyen ne peut point être une entrave à sa passion. Je ne suis pas un blogueur professionnel la preuve, je continue toujours d’y travailler. Je me suis lancé dans le blogging sans un Pc et je m’y consacre sans un PC. J’aurais pu attendre le fait d’avoir un Pc avant de m’y lancer et qui sait ? Je ne serais peut-être pas membre de l’AB-Bénin et vous ne serez pas en train de lire ces lignes non plus. Pour apprendre à nager, il faut se jeter à l’eau et ça viendra. Pour traverser une rivière, il faut se jeter à l’eau et les moyens s’offriront. Cette dernière est ma citation favorite. Je l’applique toujours et même jusqu’à présent. Sans moyens, je me jette à l’eau. Une fois à l’eau la pression de la survie permet de mieux réfléchir et de se trouver des moyens. En fin, j’espère que ce billet atteindra son but. Que ceux qui le liront se lanceront dans leurs passions laissées en suspens et se trouveront les moyens d’y parvenir, tel est mon souhait. Et puisqu’on y est, voici un billet de plus rédigé depuis mon mobile-ordinateur.


Bénin : comment l’UAC a hypothéqué mon avenir

Quand j’ai eu mon Bac, j’étais très excité à l’idée d’aller à la fac de l’UAC. Mais une fois inscrit, la réalité n’a pas tardé à me présenter ses griffes.

Sitôt mon bac en poche, je me suis décidé à faire face aux difficultés propres aux facultés béninoises. Cependant, je n’ai point cessé de tenir le coup tout en me disant : « Courage frangin, ce n’est que pour un temps« . Tout ceci n’était que méprise de ma part car je ne m’imaginais pas qu’après trois années de dur labeur, de tant d’efforts fournis, mon avenir serait hypothéqué.

Ma première année a été secouée par des mouvements de grèves. Soit disant sans conséquences. En deuxième année, suite au décret rectoral abrogeant la gratuité de la double inscription, l’UAC a été paralysée durant des mois. Plongé dans une parfaite tétraplégie, le campus était devenu l’arène où s’affrontaient forces de l’ordre et manifestants estudiantins. Cette psychose s’était envenimée suite à l’annonce du rectorat encore visant la suppression définitive des sessions de rattrapage. Tout ceci n’a fait que proroger l’année académique en cours jusqu’en septembre 2014. Super génial ! Et pour une fois encore, je me suis donné du courage.

Le paroxysme est atteint

2015, je suis en année de licence, donc en fin de premier cycle universitaire. Tout commence très bien. Le premier semestre s’est bien déroulé et les examens sont derrière mois. Mais au cours du second semestre, les cours ont cessé. Le casus belli : la suppression une fois de plus des sessions de rattrapage à la FLASH, mon département.

Les autorités estudiantines ont alors appelé au boycott des cours et à manifester. Ils sont appuyées par les autorités estudiantines de l’UAC. Ceci étant, l’UAC est paralysée depuis mars 2015. Bientôt près de trois mois sans cours où étudiants et forces de l’ordre s’affrontent sans cesse.

De l’espoir au désespoir

Lors des manifestations les autorités rectorales et les estudiantines n’ont cessé de s’accuser mutuellement d’être hostile aux négociations. Pour les autorités estudiantines, les décisions furent adoptées sans eux. Et puisque tout ce qui est fait pour nous sans nous est contre nous, bonjour les revendications. Les négociations ayant échoué et face aux violences des autorités, il y a donc eu usage de la violence par les forces de l’ordre et étudiants.

Cette dernière a suscité l’intervention de l’autorité de tutelle, l’actuel vice premier Ministre chargé de l’enseignement supérieur François ABIOLA. Celui-ci a tranché en faveur des étudiants. Ce qui donnait une lueur d’espoir à tous puisque l’on se disait que les cours reprendraient. Juste quelques jours après, on a appris qu’un décret départemental serait sorti et suspendrait les cours à la FLASH jusqu’au premier septembre 2015. Et pour couronner le tout, ce mercredi 24 juin 2015, l’UAC a renoué avec les mouvements de grèves, qui auraient pour cause la non signature du décret annulant la suppression des sessions de rattrapage.

Mes regrets

C’est désolant de voir qu’en licence, après des années d’efforts, son avenir soit hypothéqué. J’ai des projets ou du moins j’avais des projets… Seulement voilà, ils se noient dans l’incertitude. Je n’ai même pas encore commencé la rédaction de mon mémoire. J’ignore toujours qui sera mon maître de mémoire jusqu’à présent. Je n’ai que des regrets. Je me demande ce qui m’a bien poussé à m’y aventurer. S

i les cours doivent effectivement reprendre le premier septembre 2015, cela va sans dire que les soutenance seront prévues pour le compte de l’année académique suivante. Pourquoi suis-je venu à la fac ? D’une part, l’Histoire était une discipline enseignée uniquement à la fac. Mais j’aurais pu choisir une formation autre que celles dispensées à la fac de l’UAC. En outre, les remords ne changeront guère les chose. Je suis victime de l’UAC et je ne peux donc que subir tout en espérant un dénouement rapide de la situation. efforts abattus, de voir que son avenir est hypothéqué.